Pascal

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Une casquette vissée sur la tête, les mains enfoncées dans les poches de son Jeans, Bruno s’approche de moi alors que j’immortalise à coups de Canon sa Belle..illa depuis quelques minutes.
Je lui lance :
« C’est le même gabarit que la petite FORD (désignation à l’époque de la FORD Y)»
Bruno réplique par une salve d’arguments techniques forts :
« la FIAT Balilla est plus avancée techniquement : Un freinage hydraulique, un éclairage SEV, des roues en tôle cintrée/soudée,…).
« Mais elle a encore le réservoir à l’avant du conducteur… », dis-je.
Pas question d’entrer dans une bataille d’arguments tant Bruno est convivial.
D’ailleurs, il ouvre les portières antagonistes et j’admire l’absence de montant central. Un exploit lorsque l’on connait la légèreté des châssis de l’époque. Et il m’offre le droit de prendre en ligne de mire le simplisme tableau de bord.
Il ajoute, « C’est en fait une SIMCA FIAT 508 Balilla de 1931 ».
Il est vrai que techniquement, cette voiture est un peu en avance sur son temps sur la partie freinage et ses roues en tôle. Mais rappelons que cette voiture a été présentée par FIAT à la foire de Milan en 1932 dans sa 1ère version avec une carrosserie issue de FIAT 509, que sa 1ère livrée était en 995Cm3, boite 3 vitesses, et que la firme SIMCA a été officiellement lancée en 1935.
Cette FIAT Française de 6CV (SAFAF) que j’ai sous les yeux est plus probablement la 2ème version.
Cela n’enlève rien à la bouille de ce type d’auto que j’affectionne.
D’autant qu’elle a une belle histoire :
« Avant de partir en vacances, je cherchais à acheter une ancienne. Mise en vente par la fille du propriétaire à un prix un peu élevé, j’ai attendu ».
Quelques temps plus tard, un nouvel appel téléphonique permet une rencontre près de Montreuil-62 Fr. « La voiture avait été rénovée en famille par le papa ambulancier et son beau-frère. Elle n’avait pas tourné depuis un bout de temps et ne démarrait plus ». Heureusement, Bruno a prévu le pick-up et la remorque.
Comme toute voiture ancienne, la charge émotionnelle familiale était forte (Bruno découvrira plus tard dans la voiture une photo de mariage du 1er propriétaire). Après une longue discussion autour d’une bouteille aussi bordeaux que les gantes de la voiture, tout le monde a compris qu’elle passerait entre de bonnes mains.
Et Bruno les a en or. C’est un très bon technicien, électromécanicien et soudeur d’aluminium ! Son entreprise (OB Fermetures) lui offre la place et l’outillage pour réaliser de belles choses.
Gageons qu’une fois en « congés professionnel », il allongera encore la liste de ses talents et celle de sa collection (FIAT 508 Ballilla, RENAULT Ondine Gordini, FIAT 124 Spider, FIAT 850 Coach…)
J’aurais plaisir à écouter les histoires d’autres véhicules appartenant au convivial Bruno O. et à vous les illustrer.
Merci à lui
Bonjour, Amateur et amoureux de cette auto, celle-ci est très belle Un peu « hybride » néanmoins peut être car une 6CV FIAT SAFAF devrait avoir un insigne FIAT sur la calandre et non pas SIMCA-FIAT ,du moins en théorie ……..Le tableau de bord est bien un FIAT
La réponse est certainement sur la plaque constructeur ou la CG
J’opterais aussi pour 1 version 1933/1934 (à cause des marchepieds notamment)
Cordialement
Gilles
Suite de poste précédent : à noter aussi que le sigle « Balilla » n’était pas en vigueur en France dans les année 30 mais en Italie seulement Selon moi cette auto est une SAFAF FIAT 6CV III ou IV très probablement et avec qql modifs de 508 italienne
Cela reste une très belle auto