Jeep HOTCHKISS M-201
Après avoir épuisé les stocks de Jeep restants de la Société Nationale des Ventes de Surplus (créée en 1946 sur la base des restes démobilisés du conflit 39-45), la France envisage d’équiper l’Armée de son propre véhicule léger tout terrain en 1947. Une première tentative avorte avec DELAHAYE VLR. La fusion de DELAHAYE et HOTCHKISS en 1954 mettra définitivement à l’arrêt ce projet financièrement très couteux.
Les États-Unis utilisent la Jeep WILLYS M38 et de la WILLYS M38A1 dans les années 50 et d’autres pays Européens se sont dotés de modèles plus modernes. Il faut donc à la France des véhicules au niveau des véhicules de tous les autres pays alliés.
Le PEUGEOT VSP tout comme les modèles des constructeurs étrangers sont regardés de prés par les militaires Français, notamment le M38A1 .
On envisage alors de le produire sous licence chez HOTCHKISS (dépositaire de licences WILLYS–OVERLAND). Mais la France qui s’est engagée dans plusieurs conflits et devant se préparer à un conflit imminent en Algérie vise une solution consistant à prolonger la vie de son parc de véhicules de liaison
HOTCHKISS, fournisseur en Europe des pièces détachées pour les Jeep récupérées de 39/45 se voit confier la tâche de concevoir sur la base technique de la Jeep WILLYS MB un véhicule baptisé la HOTCHKISS M-201 dont il faut corriger les défauts (Embrayage, Essuie-glaces, passage en 24V…)
Versions : Standard, Sahara, avec suspension renforcée ou à double commande, 6V et 24V.
27 614 exemplaires produits.