Je vais donc prendre ma plus belle plume et mon chéquier avant de laisser charger les pièces de carrosserie.
Et je rédige un document indiquant la date, le nom de mon interlocuteur avec l’adresse de son garage, la raison de la remise de l’argent, l’objet de l’intervention (sablage, reprise de tôlerie, mise en après et peinture dans les règles de l’art) et l’estimation du montant des travaux .
Il signe, il charge et …disparaît en me promettant de m’envoyer quelques photos au fur et à mesure de l’avancement des travaux.
Plusieurs semaines passent sans qu’aucune photo ne me parvienne. Il m’indique lors d’un rapide coup de fil qu’il a eu « problème » avec son employé carrossier mais que la situation devrait redevenir normale sous peu.
Mais les semaines passent et toujours pas de photo.
Je décide donc de me rendre à l’adresse qu’il m’avait indiqué sur le papier que nous avions rédigé ensemble lors de l’enlèvement de ma voiture.
Sur place, je découvre une ancienne usine textile. Je ne trouve pas l’entrée de garage restauration automobile mais une porte fer qui me reste désespérément fermée. Seul un gros chien répond à mes injonctions. J’appelle mon interlocuteur et cette fois-ci, je tombe sur sa boite vocale.